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LES FILLES D'HÉCATE

JUIN - JUILLET 2021 - TRAVAIL EN COURS

 

Connectée aux autres par les réseaux sociaux, aux divinités par l'esprit et au corps par un engagement féministe, la figure de la sorcière renaît de ses cendres, dans une version 2.0. 

Manon a 20 ans, pratique la sorcellerie dans son 25m2 à Beaumont-sur-Sarthe depuis un an, après avoir découvert la communauté « Witch » sur TikTok. Entre « reels » et rituels, elle cherche l'équilibre, le point d'ancrage qui fera d'elle une professionnelle de la magie.
Selenya a 35 ans, habite à Genève avec ses deux enfants et son mari orthodontiste. Dans son jardin, elle a garé sa roulotte, dans sa maison, elle a dédié une pièce entière à la sorcellerie. Selon son père, elle « tient ça de [son] arrière-grandmère », ancienne cartomancienne. 
Maëva, 35 ans, vit en région parisienne, à Bures-sur-Yvette. Celle que l'on qualifie souvent de « copine perchée » s'est nourrie de ses études et de son engagement féministe pour retrouver en elle la sorcière qu'elle a longtemps refoulée. La professeure de Yin Yoga relie sa magie au « féminin sauvage » et à l'écoféminisme, se sentant ainsi proche de la Terre et comme happée par ce besoin de rendre aux femmes leur pouvoir ancestral de guérison.
De ces trois rencontres, il en ressort qu'il existe autant de sorcières que de formes de sorcellerie. Mais toutes sont liées par ce mantra que résume si bien Manon : « Être sorcière, c'est avant tout se connaître soi. »

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